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Le calme revalorisé avec les blocs de maçonnerie en béton ! Le calme revalorisé avec les blocs de maçonnerie en béton !
Dans notre société cacophonique, le calme devient de plus en plus un luxe rare. Dans un soucis de confort acoustique, FEBEBLOCK a récemment mené des essais acoustiques de plusieurs mois. Le groupement des fabricants de blocs de maçonnerie en béton s’est longuement consacré aux blocs de maçonnerie en béton au laboratoire acoustique du CSTC dans la station d’essai à Limelette. La raison en est simple : à savoir montrer que l’utilisation des blocs en béton permet d’éviter beaucoup de problèmes acoustiques. Cette thèse nécessite un appui scientifique correct et « up-to-date ». Ainsi, 27 tests furent menés à terme. L’indice d’atténuation acoustique pour les bruits aériens fut testé tant pour les simples paroi que les doubles paroi, plâtrés ou non-plâtrés. Pour approcher des situations plus réalistes, les murs à double paroi furent testés sur des planchers continus ainsi que sur des planchers séparés. L’isolation entre les deux parois fut la laine de roche.

Vous trouverez un aperçu des résultats obtenus un peu plus loin. Les blocs de maçonnerie en béton sont divisés sur base de leur masse volumique apparente sèche (kg/m³) pour rendre les comparaisons possibles. Les résultats sont, en effet, mesurés en labo et donc génériques. Dès lors, on peut en déduire que pris individuellement, les résultats obtenus peuvent être encore meilleurs.


* Note: le résultat obtenu ne correspond pas aux prévisions et aux résultats acquis (antérieurement). Il y a probablement eu une fuite acoustique lors de la mise en œuvre du mur d'essai.





La norme belge révisée NBN S 01-400-1 pour les immeubles d’habitation est d’application depuis 2008. Cette norme est non seulement conforme aux directives européennes mais pose aussi – ce qui revêt plus d’importance encore – des exigences plus strictes afin de satisfaire à nos aspirations actuelles en matière de bruit – ou plutôt d’absence de bruit.

Le tableau suivant, extrait de la norme NBN S 01-400-1, reprend les exigences relatives aux bruits aériens entre plusieurs locaux:



A lire aussi : Propriétés acoustiques de la maçonnerie en blocs de béton.




Passion pour les habitations passivesmaisson passive - basse énergie

Joël et Carole sont entrés dans leur ‘cocon en béton’. Ces propriétaires passionnés – également concepteurs et constructeurs – de la première habitation passive en béton de Belgique peuvent être fiers : le choix de ce matériau, caractérisé par une excellente capacité isolante et une inertie thermique, rend cette habitation ‘plus passive’ que les autres.

“Je ne voulais pas construire une maison pour 10 ou 20 ans, mais une maison pour toute la vie : celle de mon mari et moi, de notre enfant et, plus tard, de nos petits-enfants”. Carole Cornet-Joie nous explique ainsi le choix du béton pour la maison qu’elle et son mari ont construite à Tenneville (en province de Luxembourg). Mais la durabilité n’était pas le seul critère de sélection des matériaux de construction. La capacité d’isolation thermique l’était également car le couple a décidé de construire une maison passive. Un choix conscient et mûrement réfléchi, selon Joël : ‘L’énergie – le problème de la disponibilité et de la hausse des coûts – était notre principale préoccupation.’


Passive?

maisson passive - basse énergie Dans une maison passive, tant le confort qu’une consommation énergétique minimale – pour le chauffage, la ventilation, l’eau chaude, les appareils ménagers,... – sont prioritaires. Les maisons passives – version améliorée des maisons à basse énergie – procurent un climat intérieur confortable aussi bien en hiver qu’en été, et ce sans système de chauffage conventionnel. C’est possible, tout d’abord en réduisant les déperditions thermiques par le biais d’une isolation très poussée et d’une extrême étanchéité du bâtiment à l’air et en utilisant en outre de manière optimale les gains de chaleur passifs, notamment le soleil qui pénètre gratuitement dans le bâtiment à travers les baies vitrées. Afin d’utiliser efficacement la chaleur stockée, la maison passive favorise une ventilation contrôlée et est pourvue d’un système de récupération de chaleur. La maison de Joël et Carole est dotée de ce qu’on appelle un ‘puits canadien’. L’air est aspiré par un conduit qui se trouve au sous- sol – où règne une température moyenne de 10°C – et qui fonctionne comme un échangeur de chaleur. Cela permet de préchauffer l’air de ventilation en hiver et de le refroidir en été. Étant donné que le bâtiment n’est plus chauffé de manière active – hormis un éventuel chauffage d’appoint sur la base d’une chaudière à pellets –, on peut parler à juste titre de ‘maison passive’. Et cela en vaut la peine : la consommation d’énergie dans une maison passive est en moyenne quatre fois inférieure à celle d’une nouvelle habitation traditionnelle et environ dix fois inférieure à celle d’une ancienne maison.


Isolermaisson passive - basse énergie

Mieux vaut prévenir que guérir. Soit : ‘minimisez les pertes de chaleur avant d’en maximiser les gains’. Isolez, donc. Joël en sait quelque chose : ‘Chaque centimètre d’isolant ajouté, c’est autant de consommation énergétique en moins. Et le coût des centimètres ajoutés est minime sur le prix global d’un bâtiment. C’est l’investissement qui présente le plus fort RSI en matière d’efficacité énergétique’. La moitié des murs extérieurs de la maison de Joël et Carole est dès lors composée de matériau isolant. Le reste : des blocs de béton dont l’inertie thermique est une propriété essentielle. L’inertie thermique fait en sorte que l’énergie thermique soit absorbée et restituée ensuite progressivement.

Les murs intérieurs ont été construits en blocs de béton creux dont le remplissage à la main a permis d’augmenter l’inertie thermique.
Pourquoi dès lors ne pas utiliser directement des blocs pleins ? ‘Pour des considérations purement pratiques. En effet, nous n’avons pas seulement réalisé nous-mêmes presque tout le travail de réflexion et de conception de notre maison passive – le monde professionnel avait encore trop peu d’expérience dans le domaine –, mais nous avons également retroussé nos manches. Nous avons consacré chaque moment de notre temps libre à la construction de notre maison ces trois dernières années.

maisson passive - basse énergie Carole s’est entre autres chargée de la maçonnerie des murs intérieurs mais les blocs de béton pleins étaient un petit peu trop lourds pour elle.’ Des tonnes de béton – 300 selon les estimations – ont en outre été utilisées pour la chape, les poutres/linteaux préfabriqués et les éléments de plancher préfabriqués (produits par l’entreprise Pauli). Dans une habitation traditionnelle, il y a beaucoup de pertes de chaleur via les entrebâillements et fentes aux portes, fenêtres et raccordements entre les parties du bâtiment. Une maison passive y accorde beaucoup plus d’attention. Joël : ‘La suppression de tous les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air ont constitué l’un de nos de grands défis. Notre garage est ainsi complètement séparé de notre maison et il n’y a aucune porte de communication entre les deux.’

maisson passive - basse énergie En optant pour une maison passive, les propriétaires n’ont pas dû lésiner sur le confort, bien au contraire. Autre point positif : Joël et Carole ont à peine dépassé le budget initialement prévu (avant d’avoir entendu parler du concept). Les maisons passives ne coûtent pas nécessairement plus cher que les constructions traditionnelles. L’éventuel surplus de coûts est d’ailleurs immédiatement compensé par l’économie d’énergie annuelle. Joël a calculé que sa consommation énergétique annuelle n’excèderait pas l’équivalent de 150 litres de mazout. ‘Il ne faut pas obligatoirement être écolo pour devenir un adepte de la maison passive.’






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